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Les endorphines du lien social


On sait depuis longtemps que certaines situations vont provoquer une réaction chimique au niveau du corps et libérer ainsi certains composés spécifiques. Parmi eux, les neuromédiateurs, qui vont envoyer des messages nerveux au niveau des connexions entre les cellules neuronales, les synapses. Les endorphines, terme générique pour désigner un certain type de chaines protéiques, en font partie. Et ce sont elles précisément qui ont amené une équipe de psychologie expérimentale de l’Université d'Oxford, à chercher à comprendre l’effet protecteur du lien social.  

Ces chercheurs ont pu mesurer l’impact positif et protecteur du lien social dans la gestion de la souffrance. Sur 1.100 participants, la tolérance à la douleur apparaît comme un indicateur significatif de la taille du réseau social, surtout « externe » (soit en dehors de la famille et pour les personnes contactées au moins une fois par mois). En d’autres termes, mieux vous êtes entouré, soutenu, voire choyé, plus votre tolérance sera renforcée. 

 

De nombreuses études ont déjà suggéré que la quantité et la qualité de nos relations sociales influent sur notre santé physique et mentale. De plus, il est constaté que le système de production d’endorphine peut être perturbé dans les troubles psychologiques tels que la dépression, ce qui pourrait expliquer pourquoi les personnes déprimées vont s’isoler et rompre le lien social. 

 

A l’opposé, convivialité et rires libèrent ce précieux viatique pour un bien-être immédiat…  

Alors n’hésitez plus, pour effacer les maux de l’hiver et profiter pleinement de l’été qui s’annonce, lâchez vos écrans, cherchez le contact vrai avec amis ou simples connaissances et faites le plein d’endorphines aussi souvent que possible !  

 

Auteurs : RAMONNET Christine (Sophrologue) • RENAUDIN Stéphanie (Sophrologue), experts de la Mutualité Française