Menu

BIBLIOTHEQUE FNMF
Livres 2016
L'espace bibliothèque est ouvert tous les jeudi entre 12h00 et 14h00 au 255 rue de Vaugirard, Paris 15ème. Pour réserver un ouvrage, veuillez contacter Ana-Paula LEROY au 01 40 43 31 98
1 2 3 4 5
96 produits sur 99 au total
Bob Dylan une biographie (BON François - ref:691)
Des chansons qui nous poursuivent. Une figure qu'on dirait inaltérable. Et derrière le portrait de légende, un homme complexe, hésitant parfois, plutôt contradictoire. On connaît les grandes étapes : naissance à Duluth, au pays des mines de fer, père petit commerçant, enfance banale et groupes de rock amateurs. Puis l'épopée du folk, la découverte de Woody Guthrie, le départ pour New York : à tout juste vingt et un ans, celui qui n'est qu'un gratteur de guitare parmi d'autres incarne le basculement d'une époque. Quatre ans plus tard pourtant, à bout de lui-même, incompris et hué, il arrête brusquement sa carrière et s'isole à Woodstock. À observer son balancement entre chanson et écriture, à explorer son rapport à Ginsberg, Brecht et Rimbaud, c'est un fragment de l'histoire du monde qu'on rejoint. Et, à tenter de reconstituer comment il s'efforce de surmonter obstacles et pannes, à refuser systématiquement d'endosser le rôle de star qu'on lui assigne, c'est une part de nous-mêmes, de notre imaginaire peut-être, qu'on décrypte. François Bon poursuit avec Bob Dylan, artiste considérable et énigme parfaite, le chemin entrepris avec Rolling Stones, une biographie (Fayard, 2002).
Grossir le ciel (BOUYSSE Franck - ref:692)
Les Doges, un lieu-dit au fin fond des Cévennes. C’est là qu’habite Gus, un paysan entre deux âges solitaire et taiseux. Ses journées : les champs, les vaches, le bois, les réparations. Des travaux ardus, rythmés par les conditions météorologiques. La compagnie de son chien, Mars, comme seul réconfort. C’est aussi le quotidien d’Abel, voisin dont la ferme est éloignée de quelques mètres, devenu ami un peu par défaut, pour les bras et pour les verres. Un jour, l’abbé Pierre disparaît, et tout bascule : Abel change, des événements inhabituels se produisent, des visites inopportunes se répètent.
Un suspense rural surprenant, riche et rare.
Les arpenteurs (ZUPAN Kim - ref:693)
Nuit après nuit, dans une prison du Montana, le jeune Val Millimaki s'assied face aux barreaux qui le séparent de John Gload, 77 ans, en attente de son procès. Astreint aux pires heures de garde, l'adjoint du shérif se retrouve à écouter le criminel qui, d'instinct, est prêt à lui révéler en partie son passé. Petit à petit, Millimaki se surprend à parler, lui aussi, et à chercher conseil auprès de l'assassin. En dépit des codes du devoir et de la morale, une troublante amitié commence à se tisser entre les deux hommes. Premier roman hypnotique et crépusculaire, Les Arpenteurs met en scène deux personnages poursuivis par leur conscience et hantés par la mélancolie d'un paysage qui les a faits tous deux à son image.
Sac au dos (HUYSMANS Joris-Karl - ref:694)
En 1870, un jeune conscrit raconte le quotidien des soldats français en guerre contre la Prusse : la douleur et les larmes, les poux, la crasse et la mort... M. Folantin, petit employé dans un ministère, mène une vie médiocre. Seule la quête d'un restaurant correct pour dîner met un peu d'espoir dans la monotonie de ses journées. Deux univers très différents pour découvrir quelques facettes du talent naturaliste de Huysmans, l'auteur d'A rebours.
Le récital des anges (CHEVALIER Tracy - ref:695)
Londres, janvier 1901 : la reine Victoria vient de mourir. Comme la coutume l'impose, les familles se rendent au cimetière. Leurs tombes étant mitoyennes, les Waterhouse et les Coleman font connaissance et leurs petites filles se lient immédiatement d'amitié. Pourtant, les familles n'ont pas grand-chose en commun. L'une incarne les valeurs traditionnelles de l'ère victorienne et l'autre aspire à plus de liberté. Dans le cimetière, véritable coeur du roman, Lavinia et Maude se retrouvent souvent et partagent leurs jeux et leurs secrets avec Simon, le fils du fossoyeur, au grand dam de leurs parents. Lavinia est élevée dans le respect des principes alors que Maude est livrée à elle-même : sa mère, Kitty Coleman, vit dans ses propres chimères. Ni la lecture, ni le jardinage, ni même une liaison ne suffisent à lui donner goût à la vie. Jusqu'au jour où elle découvre la cause des suffragettes. La vie des deux familles en sera bouleversée à jamais
Sur les chemins noirs (TESSON Sylvain - ref:696)
2014. "L'année avait été rude. Je m'étais cassé la gueule d'un toit où je faisais le pitre. J'étais tombé du rebord de la nuit, m'étais écrasé sur la Terre. Il avait suffit de huit mètres pour me briser les côtes, les vertèbres, le crâne. J'étais tombé sur un tas d'os. Je regretterais longtemps cette chute parce que je disposais jusqu'alors d'une machine physique qui m'autorisait à vivre en surchauffe. Pour moi, une noble existence ressemblait aux écrans de contrôle des camions sibériens : tous les voyants d'alerte sont au rouge mais la machine taille sa route. La grande santé ? Elle menait au désastre, j'avais pris cinquante ans en dix mètres. A l'hôpital, tout m'avait souri. Le système de santé français a ceci de merveilleux qu'il ne vous place jamais devant vos responsabilités. On ne m'avait rien reproché, on m'avait sauvé. La médecine de fine pointe, la sollicitude des infirmières, l'amour de mes proches, la lecture de Villon-le-punk, tout cela m'avait soigné. Un arbre par la fenêtre m'avait insufflé sa joie vibrante et quatre mois plus tard j'étais dehors, bancal, le corps en peine, avec le sang d'un autre dans les veines, le crâne enfoncé, le ventre paralysé, les poumons cicatrisés, la colonne cloutée de vis et le visage difforme. La vie allait moins swinguer. Il fallait à présent me montrer fidèle au serment de mes nuits de pitié. Corseté dans un lit étroit, je m'étais dit à voix presque haute : "si je m'en sors, je traverse la France à pied". Je m'étais vu sur les chemins de pierre ! Je voulais m'en aller par les chemins cachés, flanqués de haies, par les sous-bois de ronces et les pistes à ornières reliant les villages abandonnés. Il existait encore une géographie de traverse pour peu que l'on lise les cartes, que l'on accepte le détour et force les passages. Loin des routes, il existait une France ombreuse protégée du vacarme, épargnée par l'aménagement qui est la pollution du mystère. Une campagne du silence, du sorbier et de la chouette effraie. Des motifs pour courir la campagne, j'aurais pu en aligner des dizaines. Me seriner par exemple que j'avais passé vingt ans à courir le monde entre Oulan- Bator et Valparaiso et qu'il était absurde de connaître Samarcande alors qu'il y avait l'Indre- et-Loire. Mais la vraie raison de cette fuite à travers champs, je la tenais serrée sous la forme d'un papier froissé, au fond de mon sac..." Avec cette traversée à pied de la France réalisée entre août et novembre 2015, Sylvain Tesson part à la rencontre d'un pays sauvage, bizarre et méconnu. C'est aussi l'occasion d'une reconquête intérieure après le terrible accident qui a failli lui coûter la vie en août 2014. Le voici donc en route, par les petits chemins que plus personne n'emprunte, en route vers ces vastes territoires non connectés, qui ont miraculeusement échappé aux assauts de l'urbanisme et de la technologie, mais qui apparaissent sous sa plume habités par une vie ardente, turbulente et fascinante.
Comment tu parles de ton père (SFAR Joann - ref:697)
"Papa est né l'année où tonton Adolf est devenu chancelier : 1933. C'est l'année où pour la première fois on a découvert le monstre du Loch Ness. C'est l'année, enfin, où sortait King Kong sur les écrans. Mon père, c'est pas rien. " Tout le monde n'a pas eu la chance d'avoir et un père comme André Sfar. Ce livre pudique, émouvant et très personnel, est le Kaddish de Joann Sfar pour son père disparu. Entre rire et larmes.
La succession (DUBOIS Jean-Paul - ref:698)
Paul Katrakilis vit à Miami depuis quelques années. Jamais il n'a connu un tel bonheur. Pourtant, il se sent toujours inadapté au monde. Même la cesta punta, ce sport dont la beauté le transporte et qu'il pratique en professionnel, ne parvient plus à chasserle poids qui pèse sur ses épaules.
Quand le consulat de France l'appelle pour lui annoncer la mort de son père, il se décide enfin à affronter le souvenir d'une famille qu'il a tenté en vain de laisser derrière lui.
Car les Katrakilis n'ont rien de banal: le grand-père, Spyridon, médecin de Staline, a fui autrefois l'URSS avec dans ses bagages une lamelle du cerveau du dictateur; le père, Adrian, médecin lui aussi, est un homme étrange, apparemment insensible; la mère, Anna, et son propre frère ont vécu comme mari et femme dans la grande maison commune. C'est toute une dynastie qui semble, d'une manière ou d'une autre, vouée passionnément à sa propre extinction.
Paul doit maintenant rentrer en France pour vider la demeure. Lorsqu'il tombe sur deux carnets noirs tenus secrètement par son père, il comprend enfin quel sens donner à son héritage.
Le dernier voyage de Soutine (DUTLI Ralph - ref:699)
Caché dans le corbillard qui le conduit de Chinon à Paris pour y tenter l'opération qui seule peut le sauver de l'ulcère à l'estomac dont il souffre depuis des années, le peintre Chaïm Soutine, durant les 24 heures que va durer le trajet, se remémore, en un flux d'images parfois délirantes provoquées par la morphine, toute son existence. A demi fictif, à demi historique, le roman relate ainsi les divers épisodes de la vie de Soutine, depuis qu'il a choisi d'enfreindre l'interdit qui frappait les images dans le shtetl de son enfance : le rêve de devenir un grand peintre, poursuivi de Vilnius à Paris, alors capitale mondiale de l'art ; les années de bohème à Montparnasse et l'amitié improbable avec Modigliani ; le succès soudain, avec la rencontre du Dr Barnes, son mécène américain. Mais ces années dorées qu'accompagnent les deux figures féminines, Gerda Groth et Marie- Berthe Aurenche, prennent brutalement fin avec la guerre et ses persécutions, qui l'ont contraint à fuir Paris malgré sa maladie et, finalement, au stratagème de ce dernier voyage et à tous ces détours pour échapper aux griffes de l'occupant. Dans son délire, Soutine, qui croit que seul le lait peut le guérir de son ulcère, s'imagine avoir été conduit dans un paradis blanc, à la fois hôpital et prison, où il rencontre un mystérieux Dr Bog, qui lui promet la guérison s'il renonce à la couleur... Le roman de cette existence tourmentée, écrit dans un style qui parvient à donner un équivalent de la fièvre qui anime les coups de pinceau du peintre, nous parle avec force de l'enfance et de l'exil, de la maladie et la douleur, de l'impuissance des mots et du pouvoir bouleversant de la couleur et de l'image
Ecoutez vos défaites (GAUDE Laurent - ref:700)
Un agent des services de renseignements français gagné par une grande lassitude est chargé de retrouver à Beyrouth un ancien membre des commandos d'élite américains soupçonné de divers trafics. Il croise le chemin d'une archéologue irakienne qui tente de sauver les trésors des musées des villes bombardées. Les lointaines épopées de héros du passé scandent leurs parcours – le général Grant écrasant les Confédérés, Hannibal marchant sur Rome, Hailé Sélassié se dressant contre l'envahisseur fasciste... Un roman inquiet et mélancolique qui constate l'inanité de toute conquête et proclame que seules l'humanité et la beauté valent la peine qu'on meure pour elles
14 juillet (VUILLARD Eric - ref:701)
Paris est désormais au peuple. Tout chaviré. Aiguisé. Se baignant aux fontaines. La nuit est tombée. De petits groupes marchent sur les barrières. Ce sont des bandes d'ouvriers, de menuisiers, de tailleurs, gens ordinaires, mais aussi des porte-faix, des sans-emplois, des argotiers, sortis tout droit de leur échoppe ou du port au Bled. Et dans la nuit de la grande ville, il y eut alors une étincelle, cri de mica. L'octroi fut incendié. Puis un autre. Encore un autre. Les barrières brûlaient. Ce qui brûle projette sur ce qui nous entoure un je-ne-sais-quoi de fascinant. On danse autour du monde qui se renverse, le regard se perd dans le feu. Nous sommes de la paille
Là où tombe la pluie (CHANTER Catherine - ref:702)
En quittant Londres pour la campagne, Ruth et son mari Mark Ardingly pensent pouvoir reconstruire leur vie à La Source, une propriété qui les séduit instantanément. Le rêve est de courte durée : une sécheresse hors du commun s'abat sur le monde mais épargne mystérieusement leur terre qui reste fertile et luxuriante. Le couple doit affronter la jalousie de ses voisins agriculteurs, l'intrusion du gouvernement et surtout le fanatisme d'une secte, La Rose de Jéricho.
Ses membres s'insinuent dans la vie de Ruth et Mark, de leur fille, Angie, et de leur petit-fils, Lucien. Les relations s'enveniment entre les habitants de La Source ; la tension monte et culmine en un crime odieux.
Accusée de meurtre, Ruth est assignée à résidence. Seule dans cette enclave, elle entreprend de reconstruire le puzzle de la tragédie qui a détruit son mariage et sa famille, et se décide à affronter ses plus grandes peurs pour comprendre ce qu'il s'est vraiment passé cette nuit-là à La Source
Les intéressants (WOLITZER Meg - ref:703)
En 1974, Julie passe son été à Spirit-in-the-Wood, une colonie de vacances. Elle y rencontre un groupe de cinq adolescents qui se sont baptisés « les Intéressants » : Ethan, un surdoué des films d'animation ; Goodman et sa sœur Ash, jeunes New-Yorkais bien nés ; Jonah, le fils d'une célèbre chanteuse folk, icône de la contre-culture, et enfin Cathy, qui rêve de devenir danseuse.
Le roman suit leur vie pendant quarante ans. Ethan épousera Ash. Ensemble, ils connaîtront la réussite et les drames. Goodman devra faire face à la justice. Jonah se détournera de la musique. Et Julie ? Julie se cherchera pendant de longues années et racontera leur histoire à tous
Madame Hemingway (McLAIN Paula - ref:704)
Chicago, octobre 1920. Hadley Richardson a 28 ans et débarque du Missouri lorsqu’elle fait la connaissance d’un jeune homme de 20 ans, revenu blessé de la Grande Guerre, Ernest Hemingway. Après un mariage éclair, ils embarquent pour la France et se retrouvent à Paris au cœur d’une « génération perdue » d’écrivains anglo-saxons expatriés – Gertrud Stein, Ezra Pound, James Joyce, Scott Fitzgerald… Rive gauche, entre l’alcool et la cocaïne, la guerre des ego, les couples qui se font et se défont et la beauté des femmes, Ernest travaille à son premier roman : Le soleil se lève aussi, qui lui apportera consécration et argent. Mais à quel prix ? Hadley saura-t-elle répondre aux exigences et aux excès de son écrivain de mari ? Pourra-t-elle rester sa muse, sa complice, son épouse ?
Magritte (DRAGUET Michel - ref:705)
La notion d'atelier permet d'appréhender l'évolution de l'œuvre de Magritte à travers les supports que l'artiste a développés comme moyens d'expression privilégiés. La peinture, évidemment ; mais aussi l'écriture sous toutes ses formes - du tract surréaliste au titre conçu comme une épigramme -, l'affiche, la gouache, le multiple, la photographie, le cinéma, l'objet, la sculpture et même l'exposition. Ce parcours permet de situer les étapes de la création de l'œuvre de l'artiste depuis l'abstraction jusqu'à la mise au point d'un hyperréalisme par lequel il interroge les formes que le réel prend à travers le langage. Dans l'œuvre : Les objets quotidiens, la théâtralisation de l'apparence, la virtualité de l'image et sa valeur " publicitaire ", la fonction photographique, l'hypertrophie de l'objet, l'image dans l'image, la séparation définitive de la forme et du contenu ainsi que leur recomposition sous le signe de Lautréamont (selon le principe de " la rencontre fortuite d'une machine à coudre et d'une table d'opération " ) constituent autant d'angles d'approche qui renvoient à une philosophie du langage et, dès lors, de l'image. L'itinéraire : Sédentaire, Magritte s'est revendiqué d'une culture belge à travers laquelle il a érigé le provincialisme en méthode subversive. La dimension wallonne de ses travaux mérite d'être mise en évidence, tout en liant l'image du " parfait bourgeois " à une certaine réalité propre à Bruxelles. D'autres villes ont toutefois joué un rôle considérable dans la genèse de son œuvre : Paris, Londres puis New York.
Tags : Magritte
Les vies multiples d'Amory Clay (BOYD William - ref:706)
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, la très jeune Amory Clay se voit offrir par son oncle Greville un appareil photo et quelques conseils rudimentaires pour s’en servir. Elle ignore alors que c’est le déclencheur d’une passion qui façonnera irrévocablement sa vie future.

Un bref apprentissage dans un studio et des portraits de la bonne société laissent Amory sur sa faim. Sa quête de vie, d’amour et d’expression artistique l’emporte bientôt dans un parcours audacieux et trépidant, du Berlin interlope des années vingt au New York des années trente, de Londres secoué par les émeutes des Chemises noires à la France occupée et au théâtre des opérations militaires, où elle devient l’une des premières femmes photoreporters de guerre.

Sa soif d’expériences entraîne Amory vers d’autres conflits, des amants, un mari, des enfants, tandis qu’elle continue à poursuivre ses rêves, à combattre ses démons.

À travers le destin singulier et l’objectif téméraire d’une femme indépendante et généreuse, William Boyd nous promène au gré des événements les plus marquants de l’histoire contemporaine.

Une ode magnifique à la liberté des femmes !
Pur (CHAINAS Antoine - ref:707)
« Cet endroit donne tout son sens à notre combat, Patrick. Les gens de l extérieur pensent que nous nous barricadons par peur d autrui, par étroitesse d esprit. Mais nous ne sommes pas hermétiques, bien au contraire. Et ceux qui nous taxent de racisme ont tort aussi. Personne n est plus ouvert sur le monde que nous. Qui voyez-vous ici ? Des Suisses, des Norvégiens, des Suédois, des Américains, des Anglais.... Des banquiers internationaux, des gestionnaires de capital multinational, des artistes qui voyagent partout sur le globe, des ingénieurs membres d équipes polyglottes. Expliquez-moi qui d autre pourrait être mieux au fait de l état de notre époque ? Dites-moi de quelle expérience peuvent se prévaloir ceux de dehors ? Quel sort funeste les attend dans ce chaos égalitaire, ce monstrueux fourre-tout qu ils ont eux-mêmes engendré ? Ce domaine que vous voyez est peut-être un des derniers où les valeurs, les règlements ont force de loi. Ce ne sont pas les races ni les religions qui nous préoccupent, mais la misère. Voilà ce que nous voudrions éradiquer. On pourrait considérer qu en un sens, nous sommes les ultimes philanthropes. » Pur, à la manière des romans de Ballard, nous projette dans le monde d après-demain. Il s articule de manière polyphonique autour de trois points de vue narratifs : dans un premier temps, nous suivons un homme qui vient de perdre sa femme dans un accident de la route ; nous suivons ensuite la jeune commissaire chargée de l enquête, grâce à laquelle nous découvrons l existence d une fraternité nationaliste et vindicative qui fait régner en sous-main un climat d insécurité ; enfin, nous marchons dans les pas d un tout jeune adolescent qui n est autre que le fils du chef de cette communauté sécurisée qui s est érigée à la périphérie de la ville. À travers ces yeux, on nous décrit un espace soi-disant idéal où tout risque et toute violence sont éradiqués. Nous plongeons dans un univers du contrôle et de l auto-surveillance qui n est pas éloigné des pires cauchemars panoptiques de Bentham. Ces trois personnages, chacun à leur manière, vont se rebeller et ne pas faire ce qu on attendait d eux. Comme une manipulation qui brutalement prend fin, un équilibre précaire qui brusquement vole en éclat. Antoine Chainas nous parle d un monde désenchanté où la société ne semble plus qu être un amas de consommateurs atomisés, où l idéal de la République et du « vivre ensemble » s est transformé en une vision guerrière et antagoniste. L auteur nous décrit une déflagration sociale et silencieuse qui gagne insidieusement du terrain. Dans ce monde nucléarisé et individualiste où le voisin est déjà l ennemi, il n y a finalement de place que pour la violence
Un doux pardon (SPIELMAN Lori Nelson - ref:708)
Il suffit parfois d'une simple pierre pour faire basculer le destin.
Une simple pierre ou plutôt deux, arrivées par la poste. Hannah Farr, animatrice télé en plein flottement tant professionnel qu'amoureux, se trouve ainsi face à un choix.
Renvoyer l'une de ces pierres à celle qui la martyrisa enfant, c'est lui accorder son pardon. Mais à qui adresser la seconde, censée perpétuer la chaîne ? S'il est facile de pardonner, demander des excuses peut à jamais changer le cours d'une vie...
La reine de lumière - Elora (CALMEL Mireille - ref:709)
Dix ans après, les enfants nés des héros du Chant des sorcières entreprennent d'honorer les missions inachevées de leurs parents... Au château de Bressieux, grandit Elora, la fille d'Algonde recueillie par la duchesse Hélène. La fillette, aussi belle qu'intuitive, révèle depuis peu des pouvoirs étranges qui impressionnent ses parents adoptifs. Un jour, dans l'épaisse forêt qui entoure le château, Elora découvre un homme assassiné, et dans son habit une lettre mystérieuse dont elle s'empare. Cette lettre, c'est une lettre d'amour du prince Djem à la duchesse Hélène, la réclamant auprès de lui dans son exil italien. Et voilà l'aventure repartie... Qu'ils soient devenus brigand, princesse, vagabond ou sorcière, qu'ils affrontent le pape ou des fées maléfiques, tous connaîtront la passion, le drame et l'amour avant de parvenir enfin à la résolution des mystères.
Check-point (RUFIN Jean-Christophe - ref:710)
Maud, vingt et un ans, cache sa beauté et ses idéaux derrière de vilaines lunettes. Elle s'engage dans une ONG et se retrouve au volant d'un quinze tonnes sur les routes de la Bosnie en guerre. Les quatre hommes qui l'accompagnent dans ce convoi sont bien différents de l'image habituelle des volontaires humanitaires. Dans ce quotidien de machisme, Maud réussira malgré tout à se placer au centre du jeu. Un à un, ses compagnons vont lui révéler les blessures secrètes de leur existence. Et la véritable nature de leur chargement. À travers des personnages d'une force exceptionnelle, Jean-Christophe Rufin nous offre un puissant thriller psychologique. Et l'aventure de Maud éclaire un des dilemmes les plus fondamentaux de notre époque. À l'heure où la violence s'invite jusqu'au cœur de l'Europe, y a-t-il encore une place pour la neutralité bienveillante de l'action humanitaire ? Face à la souffrance, n'est-il pas temps, désormais, de prendre les armes ?
Laetitia (JABLONKA Ivan - ref:711)
Dans la nuit du 18 au 19 janvier 2011, Laëtitia Perrais a été enlevée à 50 mètres de chez elle, avant d'être poignardée et étranglée. Il a fallu des semaines pour retrouver son corps. Elle avait 18 ans.

Ce fait divers s'est transformé en affaire d'État : Nicolas Sarkozy, alors président de la République, a reproché aux juges de ne pas avoir assuré le suivi du " présumé coupable ", précipitant 8 000 magistrats dans la rue.

Ivan Jablonka a rencontré les proches de la jeune fille et les acteurs de l'enquête, avant d'assister au procès du meurtrier en 2015. Il a étudié le fait divers comme un objet d'histoire, et la vie de Laëtitia comme un fait social. Car, dès sa plus jeune enfance, Laëtitia a été maltraitée, accoutumée à vivre dans la peur, et ce parcours de violences éclaire à la fois sa fin tragique et notre société tout entière : un monde où les femmes se font harceler, frapper, violer, tuer.
Les bottes suédoises (MANKELL Henning - ref:712)
Fredrik Welin, médecin à la retraite, vit reclus sur son île de la Baltique. Une nuit, une lumière aveuglante le tire du sommeil. Au matin, la maison héritée de ses grands-parents n'est plus qu'une ruine fumante.
Réfugié dans la vieille caravane de son jardin, il s'interroge : à soixante-dix ans, seul, dépossédé de tout, a-t-il encore une raison de vivre ?
Mais c'est compter sans les révélations de sa fille Louise et, surtout, l'apparition d'une femme, Lisa Modin, journaliste de la presse locale.
Tandis que l'hiver prend possession de l'archipel, tout va basculer de façon insensible jusqu'à l'inimaginable dénouement.

Après l'immense succès des Chaussures italiennes, auquel il fait suite, Les Bottes suédoises brosse le portrait en clair-obscur d'un homme tenaillé par le doute, le regret, la peur face à l'ombre grandissante de la mort ¿ mais aussi la soif d'amour et le désir ¿ , d'un être amené par les circonstances à revisiter son destin et à reprendre goût à la vie.
Tel est l'ultime roman de Henning Mankell : une œuvre d'une sobriété élégiaque et poignante, traversée et portée par la beauté crépusculaire des paysages.
Repose-toi sur moi (JONCOUR Serge - ref:713)
Aurore est une styliste reconnue et Ludovic un agriculteur reconverti dans le recouvrement de dettes. Ils n'ont rien en commun si ce n'est un curieux problème : des corbeaux ont élu domicile dans la cour de leur immeuble parisien. Elle en a une peur bleue, alors que son inflammable voisin saurait, lui, comment s'en débarrasser. Pour cette jeune femme, qui tout à la fois l'intimide et le rebute, il va les tuer. Ce premier pas les conduira sur un chemin périlleux qui, de la complicité à l'égarement amoureux, les éloignera peu à peu de leur raisonnable quotidien.Dans ce grand roman de l'amour et du désordre, Serge Joncour porte loin son regard : en faisant entrer en collision le monde contemporain et l'univers intime, il met en scène nos aspirations contraires, la ville et la campagne, la solidarité et l'égoïsme, dans un contexte de dérèglement général de la société où, finalement, aimer semble être la dernière façon de résister.
Mariachi plaza (CONNELLY Michael - ref:714)
Lorsque, dix ans après les faits, le mariachi Orlando Merced succombe à ses blessures, l’inspecteur Harry Bosch hérite d’un vrai cas d’école à enseigner à la jeune inspectrice Lucia Soto. Hormis une balle retrouvée à l’autopsie, les pistes sont inexistantes. Plus ennuyeux, et dangereux pour Bosch, Lucia semble beaucoup s’intéresser à un autre dossier, et mettre son nez là où il ne faut pas. Très ébranlé par la nature de cette deuxième affaire, Bosch décide de passer outre au règlement et de mener les deux enquêtes de front, malgré les risques encourus dans une ville où la passion politique l’emporte sur tout
1 2 3 4 5
96 produits sur 99 au total