Menu

BIBLIOTHEQUE FNMF
Livres 2016
L'espace bibliothèque est ouvert tous les jeudi entre 12h00 et 14h00 au 255 rue de Vaugirard, Paris 15ème. Pour réserver un ouvrage, veuillez contacter Ana-Paula LEROY au 01 40 43 31 98
1 2 3 4 5
24 produits sur 99 au total
Va et poste une sentinelle (LEE Harper - REF:619)
Jean Louise Finch, dite "Scout", l'inoubliable héroïne de Ne tirez pas sur l'oiseau-moqueur, est de retour dans sa petite ville natale de l'Alabama, Maycomb, pour rendre visite à son père Atticus. Vingt ans ont passé. Nous sommes au milieu des années 1950, à l'aube de la déségrégation, et la nation se déchire autour des questions raciales. Confrontée à la société qui l'a façonnée mais dont elle s'est éloignée en partant s'établir à New York, Jean Louise va découvrir ses proches sous un jour inédit et voir vaciller toutes les fondations de son existence, politiques, sociales et familiales. Va et poste une sentinelle est le deuxième roman de Harper Lee, mais fut écrit avant le mythique Ne tirez pas sur l'oiseau-moqueur, qui reçut le Prix Pulitzer en 1961. Dernier volet de ce qui devait être au départ une trilogie romanesque dont l'Oiseau-moqueur aurait été le premier tome, ce roman inédit marque le retour, après soixante-cinq ans de silence, de l'un des plus grands auteurs américains du siècle.
Le grand marin (POULAIN Catherine - REF:620)
Quand Lili Colt arrive à Kodiak, un port de l'Alaska, elle sait qu'elle va enfin réaliser son rêve : s'embarquer sur un de ces bateaux qui partent pêcher au loin. Pour la jeune femme, une runaway qui a fui jadis le confort d'une famille française pour " faire la route ", la véritable aventure commence. Le choc est brutal. Il lui faut dormir à même le pont dans le froid insupportable, l'humidité permanente et le sel qui ronge la peau, la fatigue, les blessures...Seule femme au milieu de ces hommes rudes, au verbe rare et au geste précis qui finiront par l'adopter. A terre, Lili partage la vie des marins -les bars, les clubs de strip-tease, les motels miteux. Quand elle tombe amoureuse du " Grand marin ", elle sait qu'il lui faudra choisir entre sa propre liberté et son attirance pour cet homme dont la fragilité la bouleverse. Entre Jack London et Marguerite Duras, Catherine Poulain fait entendre une voix unique dans le paysage littéraire français, avec ce magnifique premier roman qu'on devine très autobiographique
Au rendez-vous des mariniers (VITOUX Frédéric - REF:621)
C’est l’histoire d’un restaurant populaire dans l’île Saint-Louis, où l’on prenait ses repas à même le marbre des tables et où la patronne présentait l’addition sur une ardoise. Son enseigne ne trompait pas : Au Rendez-vous des Mariniers…
Au 33, quai d’Anjou, s’y donnèrent rendez-vous, de 1904 à 1953, les habitants du quartier, les patrons des péniches amarrées sur les berges et les blanchisseuses des bateaux-lavoirs tout proches…
Nombre d’écrivains et d’artistes y trouvèrent aussi refuge et s’en firent souvent l’écho dans leurs œuvres – de Jean de la Ville de Mirmont à Picasso, de John Dos Passos à Pierre Drieu la Rochelle, d’Hemingway à Aragon, de Simenon à Blaise Cendrars, etc. Et c’est encore là que dînèrent, un soir de mars 1933, François Mauriac et Louis-Ferdinand Céline – une rencontre entre deux romanciers que tout opposait !
Frédéric Vitoux s’attarde en leur compagnie. Tout comme il fait revivre les trois propriétaires successifs de l’établissement, dont le destin n’est pas sans résonances avec celui de sa propre famille installée, à la même époque, à l’autre bout du quai, et où il continue d’habiter.
Au Rendez-vous des Mariniers est une promenade chaleureuse, insolite et fragmentée dans l’histoire littéraire de la première moitié du XXe siècle et dans celle de l’île Saint-Louis, pour ne pas dire de la France tout court.

« Peut-être, à la réflexion, ne se souvient-on jamais mieux que de ce que l’on n’a pas vécu. Ce sont ces souvenirs-là, indirects, qui sont les plus formateurs – et, qui sait, les plus impudiques. »

Né en 1944, Frédéric Vitoux est romancier, essayiste. Il a récemment publié, aux Editions Fayard, Clarisse, Grand Hôtel Nelson, Jours inquiets dans l’Ile-Saint-Louis, Voir Manet, Les Désengagés, et, en coédition avec les Editions Plon, Le Dictionnaire amoureux des chats.
Ecoute le chant du vent - Flipper 1973 (MURAKAMI Haruki - REF:622)
J'écrivais toujours sur la table de la cuisine, tard dans la nuit, jusqu'au petit matin. C'est la raison pour laquelle je nomme ces deux romans " écrits sur la table de la cuisine ". Avec beaucoup d'amour et une certaine gêne...
Pour rien au monde je ne voudrais les changer. Un peu comme de très vieux amis. Peut-être que je ne les rencontrerai plus, que je ne leur parlerai plus, mais il est certain que jamais je ne les oublierai. Ils sont précieux pour moi, irremplaçables. Ils m'encouragent, me réchauffent le cœur.

Après trente-sept ans, Haruki Murakami autorise enfin la publication de ses deux premiers romans, Écoute le chant du vent, lauréat du prestigieux prix Gunzo 1979, suivi de Flipper, 1973, tous deux jusqu'ici inédits en France. Enfin traduits et réunis en un seul volume, précédés d'une préface de Murakami qui en explique la genèse, ils composent les deux premiers tomes de la " trilogie du Rat ", que clôt La Course au mouton sauvage
Camarade Wang achète la France (FIERE Stéphane - REF:623)
« Peau de laid, Potelé, Beau de lait », essaie sans succès le Vice-Ministre de l'Economie chinois¿ Qu'importe ! Il n'est nul besoin de connaître le français pour négocier un vignoble du bordelais. Et à quoi sert la morale quand on veut investir ? Camarade Wang est de visite en France, avec huit collaborateurs et six jolies camarades de lit. Cru Bourgeois supérieur, hôtel de luxe, forêts d'auvergne, laboratoire génétique : tout est à vendre dans ce vaste discount center qu'est notre pays. Et si les Français sont suffisants, comme un prolétaire qui philosophe, leur cupidité naïve sera bientôt mise à profit par la délégation asiatique. Jusqu'à ce qu'une nouvelle interprète, du village de Lyon, rejoigne la joyeuse équipe. Camarade Wang est tout sucre tout miel pour cette belle universitaire. Le désir ne connaît pas de frontières. Et leur idylle pourrait durer¿ À nous faire froid dans le dos. Stéphane Fière nous offre une satire experte et réjouissante. Elle cible les hommes du pouvoir chinois autant que la médiocrité française. En s'amusant avec les proverbes, le dialecte des affaires, le registre oral, l'auteur crée une langue singulière, à l'efficacité redoutable. De quoi nous faire rire à haute voix mais aussi frémir. Et si ce roman était en-deçà de la réalité ? Après Science Po et des études de chinois et de sciences politiques à Harvard, Stéphane Fière a vécu plus de vingt ans dans le monde chinois. Homme d'affaires puis interprète et traducteur, il est l'auteur de quatre romans, publiés aux Editions de l'Aube et chez Métailié. La Promesse du Shangaï a paru en Babel. Double Bonheur a reçu le Prix de l'Inaperçu
Le lagon noir (INDRIDASON Arnaldur - REF:624)
Reykjavík, 1979. Le corps d'un homme vient d'être repêché dans le lagon bleu, qui n'est pas encore aussi touristique qu'aujourd'hui. La victime serait tombée d'une très grande hauteur, peut-être a-t-elle été jetée d'un avion. En découvrant qu'il s'agit d'un ingénieur qui travaille à la base américaine de Keflavik, l'attention de la police se tourne vers de mystérieux vols secrets effectués entre le Groenland et l'Islande. Les autorités américaines ne sont pas prêtes à coopérer et font même tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher la police islandaise de faire son travail. Conscients des risques qu'ils prennent, Erlendur et Marion Briem poursuivent leur enquête avec l'aide d'un officier de la base.

En parallèle, Erlendur travaille sur une vieille affaire non résolue : une jeune fille disparue sur le chemin de l'école, quarante ans plus tôt. Les témoins disent qu'elle sortait avec un garçon de Camp Knox, un quartier pauvre, où les gens vivent dans les baraquements abandonnés par les soldats américains après l'occupation de l'Islande. Le petit ami ne sera jamais retrouvé et les parents mourront sans savoir ce qu'il est advenu de leur fille. Erlendur est contacté par une tante qui lui demande de trouver la vérité.

Erlendur a trente ans et vient de divorcer. Le personnage est plus jeune, plus ouvert et bien moins désillusionné et sombre que dans l'avenir que nous lui connaissons. Il travaille depuis peu à la brigade d'enquêtes criminelles sous les ordres de Marion Briem et ne cache pas ses positions contre la présence américaine sur le sol islandais.
La couleur de l'eau (HUDSON Kerry - REF:625)
Sous le charme, Dave, vigile dans un luxueux magasin londonien, laisse partir une jeune voleuse qu'il venait de surprendre. Sa journée terminée, il la découvre dehors, à l'attendre. C'est le début d'une relation complexe, entre deux êtres abîmés, chacun dissimulant un lourd passé. Comment Alena, venue avec tant de projets de sa Russie natale, se retrouve-t-elle à la rue et sans papiers ? Pourquoi Dave vit-il comme en exil à quelques kilomètres de chez lui ? Qu'ont-ils bien pu traverser l'un et l'autre pour être si tôt désabusés ? Le parcours d'Alena, lié aux réseaux de prostitution, est chargé de compromissions, de peurs et d'espoirs étouffés. L'histoire de Dave part des cités anglaises, à l'horizon bien bas, celle d'un garçon aux rêves d'aventure mais trop obéissant et un peu lâche. Page après page, ils s'apprivoisent, se rapprochent - en prenant soin d'éviter leurs zones d'ombre qui, bien évidemment, finiront par les rattraper. Se gardant des clichés et du larmoyant, Kerry Hudson ne juge jamais ses personnages, elle les raconte, avec leurs fragilités et leurs faiblesses. De Londres à la Sibérie en passant par Moscou, elle tresse un récit d'une grande finesse et livre une moderne et atypique histoire d'amour.
Agatha Christie, le chapitre disparu (KERNEL Brigitte - REF:626)
Hiver 1926.
Agatha Christie disparaît pendant dix jours. Personne ne sait ce qu'elle est devenue, les presses britannique et française pensent qu'elle a été kidnappée ou assassinée.
L'auteure se met dans la peau de la romancière pour revenir sur cette période mystérieuse.
Soleil de nuit (NESBO Jo - ref:627)
Chargé de recouvrer les dettes pour le Pêcheur, le trafiquant de drogue le plus puissant d'Oslo, Jon Hansen succombe un jour à la tentation : l'argent proposé par un homme qu'il est chargé de liquider lui permettrait peut-être de payer un traitement expérimental pour sa petite fille, atteinte de leucémie. En vain... Trouvant refuge dans un petit village du Finnmark, le comté le plus isolé de Norvège, et alors qu'il est persuadé d'avoir tout perdu, Jon croise la route de Lea (dont le mari violent vient de disparaître en mer) et de son fils de dix ans, l'espiègle Knut... Une rédemption serait-elle possible ? Mais on ne trahit pas impunément le Pêcheur. Et "rien de pire qu'une balle dont on ne sait pas quand elle va arriver"...
Paris est une fête (HEMINGWAY Ernest - ref:628)
Au cours de l’été 1957, Hemingway commença à travailler sur les «Vignettes parisiennes», comme il appelait alors Paris est une fête. Il y travailla à Cuba et à Ketchum, et emporta même le manuscrit avec lui en Espagne pendant l’été 59, puis à Paris, à l’automne de cette même année. Le livre, qui resta inachevé, fut publié de manière posthume en 1964. Pendant les trois années, ou presque, qui s’écoulent entre la mort de l’auteur et la première publication, le manuscrit subit d’importants amendements de la main des éditeurs. Se trouve aujourd’hui restitué et présenté pour la première fois le texte manuscrit original tel qu’il était au moment de la mort de l’écrivain en 1961. Ainsi, «Le poisson-pilote et les riches», l’un des textes les plus personnels et intéressants, retrouve ici ces passages, supprimés par les premiers éditeurs, dans lesquels Hemingway assume la responsabilité d'une rupture amoureuse, exprime ses remords ou encore parle de «l’incroyable bonheur» qu’il connut avec Pauline, sa deuxième épouse. Quant à «Nada y pues nada», autre texte inédit et capital, écrit en trois jours en 1961, il est le reflet de l’état d’esprit de l’écrivain au moment de la rédaction, trois semaines seulement avant une tentative de suicide. Hemingway y déclare qu’il était né pour écrire, qu’il «avait écrit et qu’il écrirait encore»...
Le mystère Henri Pick (FOENKINOS David - ref:629)
En Bretagne, un bibliothécaire décide de recueillir tous les livres refusés par les éditeurs. Ainsi, il reçoit toutes sortes de manuscrits. Parmi ceux-ci, une jeune éditrice découvre ce qu’elle estime être un chef-d’œuvre, écrit par un certain Henri Pick. Elle part à la recherche de l’écrivain et apprend qu’il est mort deux ans auparavant. Selon sa veuve, il n’a jamais lu un livre ni écrit autre chose que des listes de courses... Aurait-il eu une vie secrète? Auréolé de ce mystère, le livre de Pick va devenir un grand succès et aura des conséquences étonnantes sur le monde littéraire. Il va également changer le destin de nombreuses personnes, notamment celui de Jean-Michel Rouche, un journaliste obstiné qui doute de la version officielle. Et si toute cette publication n’était qu’une machination? Récit d’une enquête littéraire pleine de suspense, cette comédie pétillante offre aussi la preuve qu’un roman peut bouleverser l’existence de ses lecteurs
Trois jours et une vie (LEMAITRE Pierre - ref:630)
« À la fin de décembre 1999, une surprenante série d'événements tragiques s'abattit sur Beauval, au premier rang desquels, bien sûr, la disparition du petit Rémi Desmedt.
Dans cette région couverte de forêts, soumise à des rythmes lents, la disparition soudaine de cet enfant provoqua la stupeur et fut même considérée, par bien des habitants, comme le signe annonciateur des catastrophes à venir.
Pour Antoine, qui fut au centre de ce drame, tout commença par la mort du chien... »
Etre ici est une splendeur (DARRIEUSSECQ Marie - ref:631)
" Paula Modersohn-Becker, née le 8 février 1876 à Dresde et morte le 21 novembre 1907 (à 31 ans) à Worpswede, est une artiste peintre allemande, et l'une des représentantes les plus précoces du mouvement expressionniste dans son pays. Originaire de Dresde, Paula Becker s'engagea dans des études de peinture et rejoignit les artistes indépendants réunis dans le village de Worpswede, non loin de Brême, qui prônaient un retour à la nature et aux valeurs simples de la paysannerie. Elle y épousa le peintre Otto Modersohn. Le manque d'audace des peintres worpswediens, toutefois, la poussa à s'ouvrir aux inspirations extérieures et à effectuer des séjours répétés à Paris, auprès de l'avant-garde artistique. Les quatorze courtes années durant lesquelles Paula Modersohn-Becker exerça son art lui permirent de réaliser pas moins de sept cent cinquante toiles, treize estampes et environ un millier de dessins. Son style, particulièrement original, est le fruit d'influences multiples, aux confins de la tradition et de la modernité. Sa peinture présente des aspects mêlant l'impressionnisme de Cézanne, van Gogh ou Gauguin, le cubisme de Picasso, le fauvisme, l'art japonais ou encore l'art de la Renaissance allemande. La force expressive de son oeuvre résume à elle seule les principaux aspects de l'art au début du XXe siècle. Elle mourut prématurément à trente-et-un ans, des suites d'un accouchement. Jusqu'à aujourd'hui, elle reste assez peu connue au-delà des pays germanophones. " Ce qui précède, c'est la fiche Wikipédia consacrée à l'héroïne du nouveau livre de Marie Darrieussecq. Bien sûr, cette biographie (nouveau territoire pour l'auteur de Il faut beaucoup aimer les hommes) reprend tous les éléments qui marquent la courte vie de Paula. Mais elle les éclaire d'un jour à la fois féminin et littéraire. Elle montre, avec vivacité et empathie, la lutte de cette femme parmi les hommes et les artistes de son temps, ses amitiés (notamment avec Rainer Maria Rilke), son désir d'expression et d'indépendance sur lesquels elle insiste particulièrement.
En attendant Bojangles (BOURDEAUT Olivier - ref:632)
Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur «Mr. Bojangles» de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n'y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis.

Celle qui mène le bal, c'est la mère, imprévisible et extravagante. Elle n'a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères.

Un jour, pourtant, elle va trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l'inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte.

L'amour fou n'a jamais si bien porté son nom.

Cet ouvrage a obtenu le Grand Prix RTL - Lire 2016, Le Roman des étudiants 2016 France Culture - Télérama ainsi que le Prix France Télévision 2016.
Maligne (CAILLAULT Noémie - ref:633)
Quand on a 27 ans et qu'on apprend qu'on a une boule de six centimètres dans le sein gauche, forcément, on a peur. Et puis on se bagarre. Et on pleure. Et on en rit. Maligne, c'est l'histoire de Noémie. C'est l'histoire de l'imprévu. C'est l'histoire d'un corps. C'est l'histoire d'une jeune femme bouleversante qui se bat contre le cancer avec la plus belle des armes : l'amour de la vie. Une histoire qui nous parle avec «un tact, une élégance, une intelligence et une drôlerie formidables» (François Morel). Maligne a été joué par Noémie Caillault pour la première fois au printemps 2015 à Paris, au théâtre de la Pépinière, dans une mise en scène de Morgan Perez.
Petits oiseaux (OGAWA Yoko - ref:634)
Il est le seul à pouvoir apprendre la langue pawpaw afin de communiquer avec son frère aîné, cet enfant rêveur qui ne parle que le langage des oiseaux, n'emploie que ces mots flûtés oubliés depuis longtemps par les humains. Après la mort de leurs parents, les deux hommes demeurent ensemble dans la maison familiale. D'une gentillesse extrême, l'aîné, qui ne travaille pas, se poste chaque jour tout contre le grillage de la volière de l'école maternelle. Peu à peu, la directrice remarque son calme rassurant pour les oiseaux, sa façon subtile de les interpeler, et lui confie l'entretien de la cage. Quant au cadet, régisseur de l'ancienne résidence secondaire d'un riche propriétaire du pays, le jardin de roses, les boiseries des salons, la transparence des baies vitrées sont à la mesure de son attachement pour les lieux de mémoire. Parfois, les deux frères décident de "partir en voyage". Valises en main, ils font halte devant la volière. Ravis de palabrer avec les moineaux de Java, les bengalis ou les canaris citron, ils oublient dans l'instant tout projet de départ. Un jour pourtant le calme du quartier semble en danger, une enfant de l'école disparaît. Petits oiseaux est un roman d'une douceur salvatrice qui nous confie un monde où la différence n'influe pas sur le bonheur, où la solitude conduit à un bel univers, un repli du temps préservant l'individu de ses absurdes travers, un pays où s'éploient la voix du poème, celle des histoires et des chants d'oiseaux, celle des mots oubliés.
Vernon subutex 1 (DESPENTES Virginie - ref:635)
Qui est Vernon Subutex ?
Une légende urbaine.
Un ange déchu.
Un disparu qui ne cesse de ressurgir.
Le détenteur d'un secret.
Le dernier témoin d'un monde révolu.
L'ultime visage de notre comédie inhumaine.
Notre fantôme à tous.

Magistral et fulgurant. Une œuvre d'art. François Busnel, L'Express.

Dans cette peinture d'une France qui dégringole dans la haine et la précarité, Virginie Despentes touche au sommet de son art. Alexis Brocas, Le Magazine littéraire.
Vernon subutex 2 (DESPENTES Virginie - ref:636)
On retrouve Vernon, toujours SDF, et mal en point. L'ancien disquaire est déconnecté du monde réel, sans ambition ni projets. Il apprend à vivre dans la rue, au côté de Charles, un poivrot collant. Les anciens amis de Vernon continue de le traquer comme il possède l’interview inédite du rockeur Alex Bleach, enregistrée peu avant sa mort…
Une formidable suite après un premier tome salué par une presse unanime et plusieurs fois primé.

Un livre de combat porté tout à la fois par une capacité d’indignation inentamée et une empathie époustouflante – et tout sauf aimable. Nathalie Crom, Télérama.

Virginie Despentes dévoile sans complaisance notre temps en nous offrant un antidote possible. Un véritable écrivain – libre, unique, corrosive. Nelly Kaprièlian, Les Inrockuptibles.
Delirium tremens (BRUEN Ken - ref:637)
Il n'y a pas de détectives privés en Irlande. Les habitants ne le supporteraient pas. Le concept frôle de trop près l'image haïe du mouchard. Jack Taylor le sait. Viré pour avoir écrasé sciemment son poing sur le visage d'un ministre, cet ancien flic a gardé sa veste de fonction et s'est installé dans un pub de Galway. Son bureau donne sur le comptoir. Il est chez lui, règle des broutilles, sirote des cafés noyés au brandy et les oublie à l'aide de Guinness. Il est fragile et dangereux. Une mère qui ne croit pas au suicide de sa fille de seize ans le supplie d'enquêter. «On l'a noyée» sont les mots qu'elle a entendus au téléphone, prononcés par un homme qui savait. De quoi ne plus dormir. Surtout si d'autres gamines ont subi le même sort. Surtout si la police classe tous les dossiers un par un..
Tout sur le Ritz (ROULET Claude - ref:638)
Le Ritz, qui a fait peau neuve à l’approche de ses cent vingt ans, est non seulement un mythe, mais aussi l’œuvre d’un homme : César Ritz, créateur génial, avec son ami Auguste Escoffier, de l’hôtellerie moderne. Riche d’anecdotes, de petites et grandes histoires, le plus prestigieux des palaces doit d’être entré dans la légende aux stars qui y séjournèrent. Proust, Hemingway, Fitzgerald, Chanel, Lady Diana et tant d’autres vécurent là des passions et des aventures. Le Ritz est un morceau d’À la recherche du temps perdu qui bruit, qui frémit. Claude Roulet, qui a travaillé au Ritz pendant un quart de siècle, raconte une épopée originale et vivante de l'hôtellerie, de la gastronomie, de la mondanité et de la fête.
Baronne Blixen (DE SAINT PERN Dominique - ref:639)
Karen Blixen, roman. La baronne a eu en effet la vie la plus romanesque qui puisse être. On serait tenté de dire : les vies. Chasseresse africaine au Kenya, hôtesse mondaine dans sa demeure maritime de Rungstedlund au Danemark, conteuse au profil acéré d’oiseau de proie, amoureuse et amante, de Denys Finch Hatton à sa dernière passion nordique, Thorkild BjØrnvig, un poète de trente ans son cadet ! Écrivain et démiurge, mondialement célébrée et lue.
Comment chanter sa singularité, sa liberté, son souverain mépris des codes et des convenances ? Dans ce roman vrai, de l’Afrique au Danemark, de New York à Londres, c’est toute une folle époque qui revit ici en couleurs et en cinémascope : Dominique de Saint Pern ressuscite la femme courageuse et la diablesse, mais aussi l’âme de cet âge d’or où l’on savait aimer, écrire et mourir en beauté.
Marie Blanche (FERGUS Jim - ref:640)
Lake Forest, Illinois. À 96 ans, la vieille dame à laquelle Jim Fergus rend visite semble bien inoffensive... Renée de Fontarce McCormick, sa grand-mère, est pourtant une femme de tête, au caractère entier, qui a connu un destin hors du commun.
De son aristocratique France natale aux rives du Nouveau Monde en passant par les sables d'Égypte, Jim Fergus retrace son parcours et voit petit à petit apparaître le visage de sa propre mère, Marie-Blanche.
Pour essayer de comprendre. Pour, peut-être, renouer avec les femmes de sa vie.
Grossir le ciel (BOUYSSE Franck - ref:641)
Les Doges, un lieu-dit au fin fond des Cévennes. C’est là qu’habite Gus, un paysan entre deux âges solitaire et taiseux. Ses journées : les champs, les vaches, le bois, les réparations. Des travaux ardus, rythmés par les conditions météorologiques. La compagnie de son chien, Mars, comme seul réconfort. C’est aussi le quotidien d’Abel, voisin dont la ferme est éloignée de quelques mètres, devenu ami un peu par défaut, pour les bras et pour les verres. Un jour, l’abbé Pierre disparaît, et tout bascule : Abel change, des événements inhabituels se produisent, des visites inopportunes se répètent.
Un suspense rural surprenant, riche et rare.

Deux solitudes paysannes. Des secrets de famille comme une bombe à retardement. Les Cévennes, somptueuses et austères. On n'a pas fini d'en parler, le style Bouysse : charnel, racé. D’un rien, il fait un monde. Alain Léauthier, Marianne.
Lola Bensky (BRETT Lily - ref:642)
Londres 1967 : Lola Bensky, jeune journaliste pour le magazine australien Rock-Out, n a que 19 ans quand elle se retrouve au coeur de la scène musicale la plus excitante du moment !
Sans diplôme mais douée, trop grosse et toujours au régime, trop sage pour les sixties, quelles questions cette drôle de fille qui ne connaît rien au rock, n a jamais étudié le journalisme et dont le seul bagage et pas des moindres est d être l enfant de deux survivants d Auschwitz, va-t-elle bien pouvoir poser à ces rock stars en devenir ?
Armée de son magnétophone et tartinée de fond de teint, Lola observe, écoute, écrit. À Londres, elle parle bigoudis avec Jimi Hendrix et sexe avec Mick Jagger. À Monterey, elle échange avec Mama Cass sur leurs régimes respectifs et aborde l amour entre filles, la drogue et l alcool avec Janis Joplin. Un jour, elle prête même ses faux-cils à Cher...
1 2 3 4 5
24 produits sur 99 au total